D Mac
Cousin du D2 Mac, avec un débit numérique accru. Ce procédé a été pratiquement abandonné, au profit du D2 Mac. Ce système était utilisé par exemple par BSB en 1989 sur le satellite Marco Polo. Certaines chaînes nordiques l'utilisent encore.
D2 Mac
Duobinary Digital-Multiplex Analog Components. Système de codage des signaux audio et vidéo utilisant la technique de multiplexage analogique des composants. Les paquets luminance chrominance et audio sont multiplexés. C'est le système Mac le plus utilisé encore aujourd'hui, même s'il est en voie d'abandon, notamment en France. Seul le marché nordique continue à l'exploiter de manière intensive avec le contrôle d'accès Eurocrypt.
DAB
DAB (Digital Audio Broadcasting). Système de radiodiffusion sonore permettant la diffusion d'une dizaine de programmes dans une bande de 1 MHz, en utilisant un très grand nombre d'ondes porteuses modulées par des signaux numériques. Permet une bonne protection contre les brouillages, une bonne qualité d'écoute et la transmission et l'affichage de différentes données messages de 32 caractères maximum (exemples : titre et interprète d'une chanson, liste des hôtels ou parkings de la ville, météo) ou images (pochette du disque diffusé, spot publicitaire, logo de la station). Des programmes à péage (avec carte à puces ou autres) sont possibles. Émetteurs : fréquence de 1,5 gigahertz (bande L), débit d'environ 200 kilobits par seconde. Contrairement à la FM, chaque opérateur ne dispose pas de sa propre fréquence : les émetteurs diffusent des " blocs " de 5 à 9 programmes, ce qui suppose une entente entre les opérateurs. Réception : récepteur fixe ou mobile nécessitant un modulateur, d'où un coût prévu élevé ; commercialisation depuis l'automne 1998. La norme européenne DAB née en 1991 dans le cadre du projet Eureka 147 (lancé 1986) a abouti à la plate-forme EuroDAB (conférence des fréquences de Wiesbaden en 1995) devenue internationale : WorldDAB en 1996. 3 bouquets autorisés par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) diffusent sur Paris 16 programmes audionumériques. 1er semestre 1998 : démarrage des émissions en DAB sur Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes. Début 1999 : Bordeaux, Grenoble, Nice, Lille, Strasbourg. Fin 1999 (prév.) : Havre, Rouen, Caen, Metz, Nancy, Lyon, Clermont-Ferrand, St-Etienne, Montpellier, Toulon, Tours, Orléans, Rennes et Brest. Auditeurs potentiels : (est. fin 1998) : 15 millions.
DB
Abréviation pour décibel.
DBS
Direct Broadcasting Satellite. Cette expression anglaise pourrait être traduite par satellite de télédiffusion directe. Elle concernait initialement les satellites utilisant, en bande KU, des tubes d'émission de très forte puissance, tels TDF, TV Sat, Hispasat et Tele X. DBS désigne aussi aujourd'hui la portion de bande KU comprise entre 11,7 et 12,5 GHz, et ce, quel que soit le type de satellite utilisé. On parle de bande DBS.
DBW
Voir couverture.
Débit binaire
En numérique, nombre de bits transmis par seconde.
Débit descendant
Il s'agit de la vitesse à laquelle votre ordinateur sera capable de recevoir des informations depuis internet. Les débits sont exprimés en "Mbits", 8 Mbits/s étant l'équivalent de 1 Mo/s. Avec une telle connexion, un fichier de 100 Mo se télécharge en 2 minutes. Un débit descendant élevé permet de télécharger rapidement des fichiers, de mieux profiter de la vidéo et de la musique sur internet. Et, d'une façon générale, de moins attendre.
Débit montant
Il s'agit de la vitesse à laquelle votre ordinateur sera capable d'envoyer des informations vers internet. Les débits sont exprimés en "Kbits", soit 1024 fois moins que le "Mbits" du débit descendant. Un débit montant élevé permet d'envoyer des fichiers rapidement, ou de mieux profiter de la vidéophonie (webcams interposées).
Décibel
Unité, de symbole dB, qui sert à exprimer le rapport de deux grandeurs de même nature dans une échelle logarithmique. On utilise cette unité pour exprimer les gains des amplificateurs (basse fréquence audio, vidéo et émetteurs), les atténuations, ou encore comparer et mesurer les puissances sonores ou la qualité de certains signaux analogiques. En satellite, il sert à exprimer la performance des convertisseurs pour la bande KU. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.
Déclinaison
Concerne initialement l'angle formé par la position d'un point et le plan équatorial. Par extension, ce terme désigne l'angle formé par l'axe polaire d'une monture et la surface réfléchissante d'une parabole.
Décodeur
Appareil restituant un signal d'origine tel qu'il est avant son encodage. Dans sa signification première, le décodeur concerne les standards de transmission, le Mac ou encore le Mpeg. Par extension, il désigne également les contrôles d'accès, Cryptoworks, Irdeto, Mediaguard, Viaccess, Eurocrypt, Videocrypt, Nagravision, etc. Il existe autant de types de décodeurs que de natures d'embrouillage.
Dégroupage
Il s’agit du dégroupage de la boucle locale : France Telecom, qui possède l’intégralité du réseau téléphonique, a pour obligation de louer aux opérations concurrents son réseau, de la prise téléphonique du client jusqu’au répartiteur (le NRA). L’opérateur historique doit également mettre à disposition dans ce répartiteur une salle spéciale ou les opérateurs concurrents pourront installer leur propre matériel, ce qui leur permet donc techniquement de contrôler le fonctionnement de la ligne. C’est la raison pour laquelle France Telecom ne peut résoudre un problème technique lié au dégroupage, sauf s’il est en rapport avec la boucle locale. Les fournisseurs d'accès ont ainsi les mains plus libres et proposent généralement des forfaits plus attrayants en zont dégroupées. Pour savoir si votre ligne est en zone dégroupée, vous pouvez utiliser le servide du site Degrouptest.com.
Dégroupage total
La paire de cuivre qui relie votre prise téléphonique au répartiteur permet d’accueillir 2 types de flux : des fréquences basses pour la téléphonie et des fréquences hautes pour l’accès ADSL. L’opérateur qui propose un accès dégroupé peut n’utiliser que la fréquence haute et laisser la basse à France Telecom : dans ce cas là, vous payez toujours votre abonnement téléphonique auprès de FT. Mais l’opérateur peut décider d’utiliser toutes les fréquences de la ligne et il y a alors dégroupage total : tout est géré par votre opérateur, il n’y a donc plus d’abonnement à payer auprès de France Telecom.
Démodulateur
Aussi appelé récepteur ou par extension tuner satellite. Cet appareil peut recevoir un signal modulé en hautes fréquences et le transformer en informations basses fréquences. En réception satellite, il permet l'obtention des signaux audio, vidéo et données véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur, de la chaîne Hi-Fi, voire d'un ordinateur ou d'une console de jeux.
Dérive
Dans le jargon satellitaire, désigne le déplacement spatial d'un satellite par rapport à son orbite nominale, qui nécessite une correction de trajectoire par les contrôleurs au sol. Une dérive peut aller de quelques centaines de mètres (presque sans effets au sol) jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres. Un satellite géostationnaire peut dériver dans un cube de 150 km de côté sans conséquences notables pour la réception.
Désaccentuation audio/vidéo
De-emphasis en anglais. Procédé électronique de filtrage ayant pour objet, lors d'une transmission, d'obtenir un rapport signal/bruit le meilleur possible, en relevant le niveau de certaines fréquences. A l'émission, le signal doit être préaccentué selon certaines normes codifiées, telles que pour le son 50µs ou 75µs par exemple. Le récepteur utilisé doit intégrer ces normes pour la réception, afin de désaccentuer les signaux et ainsi de baisser le niveau des fréquences. En son, on cite aussi le J17 comme norme de désaccentuation. Ces normes sont incompatibles entre elles.
Déviation
Voir excursion vidéo.
Digital
Terme anglais utilisé pour numérique en français. On parle aussi improprement de digitalisation au lieu de numérisation et de digitaliseur.
Discret
Procédé d'embrouillage utilisé autrefois par Canal+ et encore aujourd'hui de temps en temps par la Rai (version 11 et 12).
DiSEqC
Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de réception satellite. Ce Digital Satellite Equipment Control (DiSEqC), que l'on pourrait traduire par contrôle numérique de l'équipement satellite, a été élaboré par Eutelsat. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendant de la version utilisée : de la plus simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1, pour une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques sont équipés de ce protocole. Voici les niveaux principaux : Mini-DiSEqC ou Tone burst (= Impulsion de tonalité) = ensemble de commandes pour exécuter la commutation entre 2 têtes LNB au maximum. [En effet le "tone burst" est hors du standard DiSEqC, mais il est compatible avec DiSEqC 1.0]. DiSEqC 1.0 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation parmi 4 têtes LNB au maximum. DiSEqC 1.1 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation, en cascade (= répétition DiSEqC), parmi 16 têtes LNB au maximum. DiSEqC 1.2 = ensemble de commandes pour la gestion d'un système motorisé (fonction positionneur d'antenne). Toutes les commandes DiSEqC sont envoyées, par le démodulateur, sur le câble coaxial. Chaque niveau DiSEqC incorpore tous les niveaux DiSEqC inférieurs. Autrement dit: - si votre démodulateur est DiSEqC 1.2-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.1, DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC; - si votre démodulateur est DiSEqC 1.1-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC. Mais il ne peut pas gérer un système motorisé, car il ne dispose pas des commandes DiSEqC 1.2.
DLP
Digital Light Processing = Traitement numérique de la lumière: Technique où l'image affichée est produite par un ensemble de micro miroirs dynamiques formé sur une plaquette, chacun pouvant refléter la lumière source pour former un pixel sur l'écran. Chaque micro miroir contrôle le niveau de lumière transmis à l'écran pour le pixel. La résolution est définie par la taille de la plaquette de micro miroirs. Cette technique est utilisée par certains écrans et projecteurs HD de haute gamme.
DNR
Abréviation de l'expression anglaise Dynamic Noise Reduction. C'est un circuit de filtrage du son, qui modifie artificiellement le rendu sonore, en atténuant certains sons et en améliorant le rapport signal/bruit.
Dolby Digital (ou Dolby AC3)
Ce procédé permet d’entendre les dialogues au centre de l’image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l’arrière du téléspectateur, en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il intègre une voie pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves) et se différencie du Dolby Pro-Logic, car les voies arrière sont en stéréo. Il nécessite bien sûr un décodeur pour recréer cette ambiance, soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. On trouve le Dolby Digital sur les DVD ou certaines Laserdiscs et certaines chaînes satellite l'utilisent progressivement, la chaîne allemande Pro Sieben ayant été la pionnière (septembre 99). Pour restituer le Dolby Digital contenu dans ces signaux satellite, les terminaux numériques doivent être équipés de sortie audio numérique.
Dolby Digital ou AC 3
Dolby AC3 ou Dolby Digital. Lancé en 1987, il est certainement le système le plus utilisé de nos jours notamment pour le home-cinéma. Il s'agit d'un système de codage numérique avec compression de données audio permettant de placer 6 pistes. Au contraire du ProLogic, les pistes ne sont pas matricées mais "discrètes" ou indépendantes. La compression est de 10 pour 1, c'est actuellement le signal le plus compressé pour la reproduction du son au cinéma. La principale différence entre le Dolby Pro Logic (classique) et L'AC3 consiste en une meilleure séparation des canaux surround pour L'AC3 pour autant que le support du film soit numérique . L'avantage du Dolby Digital est qu'il reste compatible avec le Dolby Pro Logic. Le terme AC3 est de plus en plus remplacé par le terme Digital. Anciennement appelé Dolby AC3.
Dolby Pro-Logic
Ce procédé permet d’entendre les dialogues au centre de l’image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l’arrière du téléspectateur (une seule voie), en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il y a 4 sources audio (droite/gauche/centre/arrière) à transporter sur seulement 2 canaux (gauche/droite) . Pour cela on attenue le signal du centre de 3dB puis on le lemélange avec les signauxx droite et avec gauche. Le signal arrière lui est déphasé de +90° puis melangé avec le signal droite et déphasé de -90° puis melangé avec le signal gauche. On obtient deux signaux diffusés sur 2 voies qui restent compatible mono et stéréo. A la réception le décodeur Dolby Surround extrait le signal arriére et le signal du centre des signaux gauche et droite . Pour être restitué le son Dolby Pro Logic nécessite bien sûr un décodeur soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. Le Dolby Pro-Logic se distingue du Dolby Digital (ou Dolby AC3), car les voies arrière sont en mono et le système n'intègre pas de voie spécifique pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves). Le terme utilisé pour le codage des programmes (à la production) exploitables par les amplis Dolby Pro-Logic est Dolby Stéréo. La quasi-totalité des films en stéréo sont codés en Dolby Stéréo depuis plus de quinze ans. C'est également le cas de seulement quelques retransmissions sportives, téléfilms et émissions, notamment musicales.
Double source
Terme utilisé en référence au système de réception. Une unique parabole est équipée de deux convertisseurs, capables de recevoir deux positions satellite.
Downconverter
Ce terme anglais désigne un circuit électronique, qui permet d'abaisser la fréquence d'un signal haute fréquence. Ils sont de trois types en réception satellite, simple, double et groupée.
Downlink
Voir liaison descendante.
DSLAM
Le DSL Access Multiplexer est un équipement situé dans les NRA et qui fait la jonction entre votre ligne téléphonique et la ligne très haut débit qui permettra à tous les abonnés raccordés d’accéder à internet. Il s’agit souvent d’une ligne à très haut débit, de type fibre optique. Récemment, des DSLAM v2 sont apparus sous la houlette de Free : il s’agit de DSLAM pouvant accueillir bien plus d’abonnés à la fois que les DSLAM classiques (plus de 1000 contre 384), et permettant de profiter de la technologie ADSL 2+.
DSP
Digital Sound Processor. Cette expression anglaise se réfère à un système qui permet de recréer artificiellement des effets spéciaux sonores. Des circuits numériques, exploités sur une chaîne Hi-Fi, permettent de recréer chez soi l’ambiance d’un stade, d’une salle de concert ou encore d’une église…
DVB
Digital Video Broadcasting. Cette expression pourrait être traduite par diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusion numérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2, instaurée pour éviter un développement anarchique de la technologie numérique. Le DVB, comme le DAB pour la radio, utilise une transmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se décline en fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bande de 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pour le numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), DVB-MC pour la diffusion en MMDS et DVB-C pour les réseaux de télédistribution câblée (modulation QAM), voire en fonction des utilisations : DVB-CA, pour les contrôles d'accès, DVB-CI pour les interfaces des systèmes d'accès conditionnel et DVB-TXT pour l'utilisation du télétexte. DVB est également utilisé pour qualifier le groupe de travail qui a élaboré ces normes. De trente membres en 1993, il est passé à plus de deux cents en 97, représentant plus de trente pays.
DVB-RCS
La norme DVB-RCS (Digital Video Broadcast - Return Channel System), soutenue par l’European Telecommunications Institute (ETSI). Cette norme d’accès Internet par satellite autorise des débits allant jusqu’à 8 Mbits en flux descendant et jusqu’à 2 Mbps en flux montant. Cette norme européenne a été développée en 1999 et décrit comment le trafic bidirectionnel des données devrait être transmis via satellite. Suivant le DVB-RCS, le terminal satellite du client peut recevoir une transmission standard de DVB envoyée par la station satellite maîtresse. La transmission depuis l’installation client vers cette même station peut également être envoyée via la même antenne. La norme DVB-RCS définit une voie de retour au format MF-TDMA (Multi Frequency Time Division Multiplexing Access) qui permet de partager la capacité montante. La norme spécifie que les liaisons montantes et descendantes doivent utiliser des fréquences différentes mais est indépendante des bandes de fréquences utilisées (Ku, Ka, L, S...) La norme permet de transporter le protocole IP mais prend en compte également de nombreux protocoles de routage (RIP, IGMP) et de transport (RTP, UDP, TCPŠ). Le système BBI (Broadband Interactive Service) de Satlynx est un exemple de mise en ¦uvre de la norme DVB-RCS, mais cette dernière comporte un grand nombre d'options qui rend l'interopérabilité des terminaux problématique. Le consortium Satlabs Group, créé à l'initiative de l'agence spatiale européenne, cherche à promouvoir le déploiement de la norme à grande échelle. Il dispose d'un groupe de travail sur l'interopérabilité des terminaux où l'on retrouve les principaux fabriquants de terminaux pour l'internet par satellite (EMS Technology, Newtec Cy, Nera ASA).
DVB-S2
La norme DVB-S spécifiait les procédés de modulation QPSK (" quadrature-phase-shift-keying ") et de correction d'erreur directe " convolutional / Reed-Solomon ". La nouvelle norme DVB-S2 permet, en plus du procédé QPSK, d'avoir 3 bits par symbole en modulation 8PSK à un débit de transmission d'environ 80 Mbits par seconde. Après l'expérimentation complète de sept options potentielles, soit plus d'un million de simulations en Gbits et près de 40 000 jours d'utilisation d'ordinateur, le groupe technique a finalement opté pour le code LDPC (Low Density Parity Check) comme code FEC.
DVD RAM
DVD-RAM : est le premier type de DVD réinscriptible à avoir été normalisé. À l'origine dédié au monde professionnel, ce média dispose de nombreux avantages. Il est réinscriptible 100 000 fois contre 1 000 pour le DVD-RW et le DVD+RW. De plus, il dispose d'un caddie protecteur, augmentant ainsi sa durée de vie. Enfin, le DVD-Ram existe en plusieurs versions: 2,6 Go, 3,9 Go, 4,7 Go et même 9,4 Go, alors que DVD-R/RW et DVD+RW ne dépassent pas les 4,7 Go! Ce media est véritablement une excellente alternative aux produits de stockage magnéto-optiques déjà utilisés dans le monde de l'entreprise. Malheureusement, il n'est pas non plus exempt de défauts. Tout d'abord, il s'agit du plus cher d'entre tous. Enfin, sa compatibilité est très limitée. Il doit être sorti de son caddie pour être lu ailleurs que dans un lecteur dédié. De plus, un seul lecteur de DVD-Rom (GD 8000 d'Hitachi) sur le marché supporte le DVD-Ram. Pire, aucune platine de salon en dehors des produits réservés n'accepte ce format.
DVD +RW
Dernier arrivé sur le marché, le DVD+RW est très proche physiquement et chimiquement du DVD-RW. Ainsi, il se compose lui aussi d'une couche d'enregistrement composée d'un alliage d'argent et d'indium ou de germanium. Les différences chimiques et physiques entre les deux formats sont minimes (jitters, profondeur de gravure…). En revanche, la vitesse de gravure de 2,4x autorise l'enregistrement de 4,37 Go de données en 25 minutes. Les opérations de gravure étant plus rapides, le format DVD+RW s'avère plus agréable à utiliser. Le choix de graveurs l'exploitant est plus important. Néanmoins, il ne faut pas oublier que les premiers graveurs de DVD+RW sont sortis 6 à 8 mois après le premier graveur de DVD-R/RW. L'avantage de la vitesse n'est donc que temporaire. Car le DVD+RW présente aussi son lot de défauts. Ainsi, les supports forcément réinscriptibles. Parfaits pour réaliser des essais, des masters avant une gravure finale, ils sont aussi plus chers que les médias inscriptibles une seule fois. Toutefois, les supports au format DVD+R (inscriptibles une seule fois) sont annoncés pour le second semestre 2002. Malheureusement, les graveurs de DVD+RW vendus dans le commerce ne supporteront pas cette nouveauté et réclameront une mise à jour logicielle! Le second problème concerne la compatibilité. Elle est identique à celle du DVD-R avec les platines de salon (environ 90%).
DVD - R/RW
DVD-R/RW : (Digital Versatil Disk Writing) device en anglais. DVD-R/RW Le DVD-R et le DVD-RW sont deux des formats validés par le DVD-Forum. Techniquement, la couche d'enregistrement d'un DVD-RW se compose, en fonction de la marque, d'un alliage d'argent et d'indium ou de germanium. Le DVD-R se voit doté d'une couche de polycarbonate. Comme un CD-RW, un DVD-RW autorise jusqu'à 1 000 enregistrements et conserve les données pendant 100 ans, en théorie. Un support au format DVD-RW affiche une vitesse de lecture de 1x (soit un débit de 1 385 ko/seconde). Ainsi, remplir les 4,37 Go de données d'un DVD vierge prend une heure, contre 30 minutes pour un DVD-R qui offre un taux de tranfert de 2x. Enfin, ce format offre une large compatibilité. Le DVD-R/RW est reconnu par environ 90% des lecteurs de DVD-Rom et des platines de salon.
DVI
Interface vidéo numérique pour relier un moniteur sans passer par l'analogique. Elle est répandu sur les ordinateurs pour connecter des écrans à cristaux liquide. Le format HDMI est compatible pin-à-pin avec le connecteur DVI avec des extensions. Sa résolution atteind jusqu'à 1920 x 1080 pixels. Une extension grand-public, le HDMI utilise les mêmes signaux avec un connecteur plus petit et plus de fonctions (audio, commandes..).